Les ondes de choc focales sont un dérivé direct de la lithotripsie.
Les lithotripteurs sont des appareils de haute technologie qui servent à pulvériser les calculs rénaux sans
chirurgie grâce à une haute énergie concentrée et focalisée sur un point précis.
C’est le principe des ondes de choc focales. Il s’agit du même type d’énergie, adapté aux traitements en
orthopédie et médecine du sport notamment.
Les principaux effets sont :
- La néo genèse cellulaire
- La multiplication des réseaux capillaires
- La perméabilité membranaire permettant les échanges intra / extra cellulaires
Il a été développé une nouvelle génération d’ondes de choc focales qui permet de concentrer l’énergie sur une
zone élargie de près de 3 cm de haut et 6 mm de large.
Les ondes de choc focales sont également beaucoup plus précises et efficaces que les ondes de choc radiales.
Les champs d’application sont plus larges et les traitements sont mieux supportés par les patients. Enfin, il est
possible de traiter un patient plusieurs fois par semaine (deux fois) avec les ODC focales, contre une fois par
semaine en ODC radiales.
Durant la séance, le patient va ressentir un effet uniquement sur les tissus lésés. Juste à côté de cette zone, le
patient ne ressent rien.
Après une trentaine de secondes, il sent nettement la douleur diminuer puis disparaitre. Les effets
endorphiniques permettent en général au patient de ressentir une nette amélioration dès la fin de la séance.
De manière générale, 4 à 6 séances d’ODC focales (sur 2 à 3 semaines) suffisent pour traiter la grande majorité
des pathologies couplées, le plus souvent, à la kinésithérapie manuelle (sur une plus longue période).
Les ondes de choc focales ont des effets significatifs sur les pseudarthroses, la contusion osseuse, la
rhizarthrose (arthrose du pouce), la gonarthrose du sportif (arthrose du genou), l’aponévrosite plantaire, la
tendinopathie calcifiante de la coiffe (épaule), les fractures de fatigue, de nombreuses pathologies musculaires,
les trigger points (appelés aussi points gâchette).
La technique est contre-indiquée en cas de grossesse, d’infection ou de coagulopathie sévère (maladie de la
coagulation du sang).